quinta-feira, 16 de setembro de 2010

Mensagem de Ashtar Sheran

Saudações!
Muitos dos presentes são embaixadores do espaço, tendo voluntariamente aceito as limitações físicas da terceira dimensão, para auxiliarem a transição planetária vindoura. Dentre vocês, há um círculo menor de almas com missões espaciais de grande responsabilidade, que formam a Legião Intergaláctica de Voluntários.
Existe método e grande organização para o Resgate de seres do planeta, o que muito provavelmente será preciso. Observamos a ameaça de um desvio polar que ocasionará inversão do eixo da Terra, ocasionando enormes catástrofes.
Outra preocupação é com o gigantesco asteróide que ainda corre o risco de se chocar com a Terra, conforme detalhadas informações de nossos cientistas, o que exterminaria a todos os habitantes do planeta.
A negatividade humana pode alimentar coisas como estas.
Não pretendemos gerar pânico, ao contrário, queremos gerar confiança em nossa presença quando se fizer necessário. Os perigos são reais e as tragédias talvez inevitáveis devido à aceleração temporal e ao atraso em seu calendário em oito anos de sua contagem (assim, já estaríamos em 2012). Nossos 40 milhões de homens os estão assistindo e os auxiliarão se preciso for.
As cada vez mais freqüentes explosões solares em conjunção com o alinhamento do eixo planetário, podem mudar a Terra de posição.
O desvio solar foi grandemente atenuado por nossos cientistas. Há também unidades do Comando que desviam o curso do asteróide. Distúrbios internos terrestres ocorrem devido às reminiscências e pensamentos vibratórios dos habitantes terrestres. Por esta razão, reiteramos nosso apelo de que dirijam seus pensamentos ao Divino, que mudem seu padrão mental negativo. É mister!
Antes que soe o alarme, alinhem seus pensamentos e ações com os Princípios Divinos.
Nossos representantes serão identificados para que nada os prejudique. Nós os tiraremos de seu meio em caso de ameaça.
Seres especiais, emissários do Comando, estão sendo retirados da Terra para receberem informações e orientações, que ficam impressas em seus inconscientes e que serão ativados no momento certo.
Ainda neste ano, acontecerão distúrbios no nível físico do planeta. Ocorrerão mudanças em níveis internos bem como no campo áurico planetário. Estas emanações logo fluirão para a oitava física e para todos os que as perceberem (oitava é um certo valor de freqüências vibratórias que modificam a matéria. Quando há nova expressão, material ou metafísica, uma outra oitava, como numa escala musical, está tomando seu lugar).
Preparamos corações e mentes para nossa chegada. Milhares de voluntários e enviados estão entre vocês neste momento, polidos pela Luz, sendo dedicados e consagrados ao serviço do Altíssimo. O Alto Conselho decretou que os escolhidos serão removidos para uma freqüência mais alta, de tal modo que sejam preparados para a Missão de Resgate.
Nós não sabemos quando poderemos aterrissar em seu planeta, porque muitos nos temem. As condições emocionais dos terrícolas são nosso termômetro. No momento 60% têm pavor.
Prevenimos: A Terra enfrentará, provavelmente, grande desvio de seu eixo, o que alteraria a localização das regiões polares até o Equador, o que abalaria todo o planeta.
Caso isto ocorra, a Terra poderá ser dizimada em minutos. Porém, parte da humanidade seria salva pelas 13 milhões de naves que estão ao redor da Terra, sem contar as que estão em outras dimensões. Salvaremos os corpos físicos daqueles a quem caberá habitar uma nova Terra, mais justa e condizente com a Fraternidade Cósmica.

Paz em todos os quadrantes.
Paz em todas as fronteiras.
Somos todos um.

Ashtar Sheran

2 Guys 600 Pillows

quarta-feira, 8 de setembro de 2010

L'amour et la mort

(A M. Louis de Ronchaud)

I

Regardez-les passer, ces couples éphémères !
Dans les bras l'un de l'autre enlacés un moment,
Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières,
Font le même serment :

Toujours ! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent
Avec étonnement entendent prononcer,
Et qu'osent répéter des lèvres qui pâlissent
Et qui vont se glacer.

Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse
Qu'un élan d'espérance arrache à votre coeur,
Vain défi qu'au néant vous jetez, dans l'ivresse
D'un instant de bonheur ?

Amants, autour de vous une voix inflexible
Crie à tout ce qui naît : "Aime et meurs ici-bas ! "
La mort est implacable et le ciel insensible ;
Vous n'échapperez pas.

Eh bien ! puisqu'il le faut, sans trouble et sans murmure,
Forts de ce même amour dont vous vous enivrez
Et perdus dans le sein de l'immense Nature,
Aimez donc, et mourez !

II

Non, non, tout n'est pas dit, vers la beauté fragile
Quand un charme invincible emporte le désir,
Sous le feu d'un baiser quand notre pauvre argile
A frémi de plaisir.

Notre serment sacré part d'une âme immortelle ;
C'est elle qui s'émeut quand frissonne le corps ;
Nous entendons sa voix et le bruit de son aile
Jusque dans nos transports.

Nous le répétons donc, ce mot qui fait d'envie
Pâlir au firmament les astres radieux,
Ce mot qui joint les coeurs et devient, dès la vie,
Leur lien pour les cieux.

Dans le ravissement d'une éternelle étreinte
Ils passent entraînés, ces couples amoureux,
Et ne s'arrêtent pas pour jeter avec crainte
Un regard autour d'eux.

Ils demeurent sereins quand tout s'écroule et tombe ;
Leur espoir est leur joie et leur appui divin ;
Ils ne trébuchent point lorsque contre une tombe
Leur pied heurte en chemin.

Toi-même, quand tes bois abritent leur délire,
Quand tu couvres de fleurs et d'ombre leurs sentiers,
Nature, toi leur mère, aurais-tu ce sourire
S'ils mouraient tout entiers ?

Sous le voile léger de la beauté mortelle
Trouver l'âme qu'on cherche et qui pour nous éclôt,
Le temps de l'entrevoir, de s'écrier : " C'est Elle ! "
Et la perdre aussitôt,

Et la perdre à jamais ! Cette seule pensée
Change en spectre à nos yeux l'image de l'amour.
Quoi ! ces voeux infinis, cette ardeur insensée
Pour un être d'un jour !

Et toi, serais-tu donc à ce point sans entrailles,
Grand Dieu qui dois d'en haut tout entendre et tout voir,
Que tant d'adieux navrants et tant de funérailles
Ne puissent t'émouvoir,

Qu'à cette tombe obscure où tu nous fais descendre
Tu dises : " Garde-les, leurs cris sont superflus.
Amèrement en vain l'on pleure sur leur cendre ;
Tu ne les rendras plus ! "

Mais non ! Dieu qu'on dit bon, tu permets qu'on espère ;
Unir pour séparer, ce n'est point ton dessein.
Tout ce qui s'est aimé, fût-ce un jour, sur la terre,
Va s'aimer dans ton sein.

III

Eternité de l'homme, illusion ! chimère !
Mensonge de l'amour et de l'orgueil humain !
Il n'a point eu d'hier, ce fantôme éphémère,
Il lui faut un demain !

Pour cet éclair de vie et pour cette étincelle
Qui brûle une minute en vos coeurs étonnés,
Vous oubliez soudain la fange maternelle
Et vos destins bornés.

Vous échapperiez donc, ô rêveurs téméraires
Seuls au Pouvoir fatal qui détruit en créant ?
Quittez un tel espoir ; tous les limons sont frères
En face du néant.

Vous dites à la Nuit qui passe dans ses voiles :
" J'aime, et j'espère voir expirer tes flambeaux. "
La Nuit ne répond rien, mais demain ses étoiles
Luiront sur vos tombeaux.

Vous croyez que l'amour dont l'âpre feu vous presse
A réservé pour vous sa flamme et ses rayons ;
La fleur que vous brisez soupire avec ivresse :
"Nous aussi nous aimons !"

Heureux, vous aspirez la grande âme invisible
Qui remplit tout, les bois, les champs de ses ardeurs ;
La Nature sourit, mais elle est insensible :
Que lui font vos bonheurs ?

Elle n'a qu'un désir, la marâtre immortelle,
C'est d'enfanter toujours, sans fin, sans trêve, encor.
Mère avide, elle a pris l'éternité pour elle,
Et vous laisse la mort.

Toute sa prévoyance est pour ce qui va naître ;
Le reste est confondu dans un suprême oubli.
Vous, vous avez aimé, vous pouvez disparaître :
Son voeu s'est accompli.

Quand un souffle d'amour traverse vos poitrines,
Sur des flots de bonheur vous tenant suspendus,
Aux pieds de la Beauté lorsque des mains divines
Vous jettent éperdus ;

Quand, pressant sur ce coeur qui va bientôt s'éteindre
Un autre objet souffrant, forme vaine ici-bas,
Il vous semble, mortels, que vous allez étreindre
L'Infini dans vos bras ;

Ces délires sacrés, ces désirs sans mesure
Déchaînés dans vos flancs comme d'ardents essaims,
Ces transports, c'est déjà l'Humanité future
Qui s'agite en vos seins.

Elle se dissoudra, cette argile légère
Qu'ont émue un instant la joie et la douleur ;
Les vents vont disperser cette noble poussière
Qui fut jadis un coeur.

Mais d'autres coeurs naîtront qui renoueront la trame
De vos espoirs brisés, de vos amours éteints,
Perpétuant vos pleurs, vos rêves, votre flamme,
Dans les âges lointains.

Tous les êtres, formant une chaîne éternelle,
Se passent, en courant, le flambeau de l'amour.
Chacun rapidement prend la torche immortelle
Et la rend à son tour.

Aveuglés par l'éclat de sa lumière errante,
Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea,
De la tenir toujours : à votre main mourante
Elle échappe déjà.

Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime ;
Il aura sillonné votre vie un moment ;
En tombant vous pourrez emporter dans l'abîme
Votre éblouissement.

Et quand il régnerait au fond du ciel paisible
Un être sans pitié qui contemplât souffrir,
Si son oeil éternel considère, impassible,
Le naître et le mourir,

Sur le bord de la tombe, et sous ce regard même,
Qu'un mouvement d'amour soit encor votre adieu !
Oui, faites voir combien l'homme est grand lorsqu'il aime,
Et pardonnez à Dieu !

terça-feira, 7 de setembro de 2010

Smile

Falar sobre sentimentos é sempre complicado.
Existem pessoas que conseguem, com a maior facilidade do mundo falar e demonstrar, outras falam e nao demonstram, outras demonstram mas nao falam e sempre tem aquelas que nunca nem demonstram nem falam.
Eu sou do tipo que demonstra e fala pouco, ja falei muito e demonstrei muito, mas foram tantos tombos que decidi me reservar um pouco mais.
Continuando a fase do drama dos quase 30, de uns tempos p/ ca tenho pensado muito mais em mim do que antes, os medos tomaram uma forma e ficaram menos abstratos ( o que ajuda pq estão bem mais localizados), aquela sensação adolescente de que o mundo conspira contra já está indo embora ( já não sem tempo).
Abre-se uma nova fase, uma fase em que o que importa realmente sou eu, uma fase muito mais egoista e racional, mas tb um pouco dura, pois mostra que os sonhos idealistas serviram apenas para construir personagens.
Personagens em cima de pessoas reais.
Cores em lugares cinzas.
Flores em terra seca.
Acho que a juventude é como o verão e trocando as estações essa proxima fase vem como a primavera, fazendo uma analogia tosca o que vier de "merda" vira adubo, e so vai ajudar a fazer florecer mais ainda.
Os ideais se firmam em ideias, ideias são sementes fertilmente plantadas que, com o devido cuidado florecerão.
Voltando aos sentimentos, eles tb mudam com o tempo, tomam as mesmas formas dos medos, se localizam e ganham peso ou perdem e viram fumaça.
Existem os amores que viram fumaça por opção, que não percebem o quanto estamos cuidando e "adubando" aquela flor que é mais do que especial. Como se fossem uma planta que tenta quebrar o proprio vaso diariamente, como se ela nao quisesse, ou como se quisesse constantes demonstrações da importancia que ela faz p/ o meu jardim.
Faz muita diferença ela estar ou nnao ali, mas não é por isso que ele vai deixar de crescer.
Acho que faz parte da nova estação der forte, humildemente como os bambus se dobrar com o vento mas estar sempre firme no chão.

E ai vc se pergunta, se está triste pq o texto chama Smile?
Não sei, na verdade Smile é uma musica que ouvi o Charlie Chaplin cantar hj de manha.